Séminaire de travail (25/5/18)

Agenda

MatinPrésentation invitée de Bernard Schwob (DGITM) sur le numérique dans le projet de Loi d'Orientation Mobilité
Présentation des travaux de stages financés par le projet fédérateurAprès-midi
Après-MidiAteliers de co-construction projets commun

Informations Pratiques

Quandle 25 mai 2018
sur le site de l'ifsttar MLV
Heures10h00 à 16h30

Présentations du matin en téléchargement

Intervention sur le numérique dans le projet de Loi d'Orientation Mobilité par Bernard Schwob (directeur de l'agence française pour l'information multimodale et la billettique).

La présentation de Bernard Schwob montre à travers d’exemples éclairants comment la mobilité (tous modes) de demain pourra s’appuyer sur le numérique. En effet, la mobilité sera multimodale et devra être interopérable notamment grâce aux numériques. La future loi d'orientation sur les mobilités (LOM) devrait arriver au Parlement au printemps. Elle fera suite à la loi d’orientation des transports intérieurs (LOTI) qui date de 1982. Mais depuis, pour la mobilité des biens et des personnes, le changement en est en cours. Le rythme est soutenu. Les modes de transport, le rapport au numérique, la relation à la possession et à l’usage, tout est bouleversé et souvent sans que les usagers, les pouvoirs publics, les entreprises des modèles traditionnels aient pu l’anticiper. Les changements sont porteurs d’opportunités business, apporteurs de solutions environnementales, offreurs de services nouveaux ; mais aussi de risques, par exemples sociaux, en l’absence d’un cadrage et d’une régulation publiques.

En savoir plus sur la LOM.

Applications d’analyses et de (géo)visualisations de données d’interactions territoriales par Alain Nguyen et Françoise Bahoken (AME/SPLOTT)

Le stage s’inscrit dans le cadre de gFlowiz (geographic FLOWs vIZualisation), une nouvelle action incitative de recherche financée par la Direction Scientifique de l’IFSTTAR (2018-2020). Cette action, portée par AME-SPLOTT et GRETTIA-COSYS, s’inscrit dans les défis des axes Mobilités et Territoires visant à accroître la compréhension des déterminants géographiques de la mobilité de biens et de personnes. Le stage porte sur le premier temps de gFlowiz, à savoir : réaliser un état de l’art des applications de géo visualisation d’interactions géographiques existantes (de type flux, mouvement ou trafic), des techniques et des technologies mobilisées ; proposer une méthode de conception et de développement pour un prototype d’application (méthode d’analyse des besoins, identification des fonctions utiles, classement des solutions disponibles).

Développement Android d’algorithmes de géolocalisation GNSS avec utilisation de RawData par José Gilberto Resendiz Fonseca et Miguel Ortiz (AME/GEOLOC)

  • Découverte et assimilation des techniques de localisation par GNSS.
  • Installation de l’environnement de développement Android.
  • Lecture et assimilation du White Paper de la GSA concernant l’utilisation des rawdata sous Android :
  • Codage / programmation des algorithmes GEOLOC sur smartphone Huawei P10 spécialement acheté pour le stage.
  • Test / validation par les moyens d’essais propres à GEOLOC.

Conditions de travail des livreurs à vélo pour les plateformes numériques par Tony Gautrand et Pétronille Reme-Harnay (AME/SPLOTT)

Le stage consiste à réaliser un travail de terrain et de recherches afin de contribuer à l’évaluation de l’ubérisation dans le transport routier de marchandises. Il participera au recueil de données qualitatives et quantitatives, par la conduite d’entretiens et l’administration de questionnaires auprès des livreurs à vélo à Paris. Il participe aussi à la collecte d’informations pour nourrir la rédaction du rapport final du projet.

Présentation de la plateforme Mobi-Lise par Jean-Michel Favre (Mobi-Lise)

Mobi-lise est un service numérique qui vise à mieux connaître les déplacements des personnes au sein de leur bassin de vie et ainsi comprendre leurs besoins. Pour ce faire une application a été réalisée. Il s'agit de collecter les données liées aux déplacements des utilisateurs qui, en téléchargeant l'application acceptent que leurs déplacements soient tracés en continu et contribuent à la connaissance collective et ce de manière tout à fait anonyme.

Synthèse du travail en atelier

Atelier de discussion : le contenu et critique du projet fédérateur

La mobilité sera multimodale et devra être interopérable notamment grâce aux numériques. Jusqu’à présent on faisait des analyses par « silo », mode de transport par mode de transport séparément maintenant il faudrait avoir une approche globale (multimodale) de la mobilité. Cela implique, de faire travailler ensemble, sur les 3 entrées du projet fédérateur : technologies, usagers et les acteurs sur des projets de recherche. Il est important pour le projet fédérateur Mobilités et Transitions Numériques de faire partager les compétences et les outils. Par exemple, l’accès au « raw measurments » n’est pas clair pour des personnes qui ont des compétences en programmation mais pas en géolocalisation (c’est difficile pour un développeur de comprendre les données de navigation). Certains pointent un manque de visibilité :

  • Sur les nouvelles technologies (surtout informatique) qui peuvent être utile pour la mobilité (calcul partagé, …) ;
  • Sur les données, leur disponibilité (accessibilité, sur tout le territoire, anonymisation, …), leur comparabilité (en transversale et en longitudinale), leur analyse (données multi-sources, …).

C’est pour cela qu’il est nécessaire de créer des liens entre STIC, SPI, SHS. Le numérique devrait aussi venir en appui aux politiques publiques (ce qui nous mène à travailler aussi sur l’offre de transport et non pas sur la demande uniquement). L’utilisation de données permet une meilleure compréhension / connaissance des incidents. Ce qui autorise l’étude de la résilience dans les systèmes de transport (Comment un incident peut avoir des conséquences et des impacts sur plusieurs niveaux).